Saturday Night Frontale #1

Mon expérience de la course à pied de nuit se résume à quelques participations aux veillées du bois de la boutique parisienne Team Outdoor, et mon expérience de trail n’est pas plus étendue puisque je n’ai à mon actif qu’un ice trail dans le Val d’Oise et un éco trail de Paris dans sa version longue. Courir la nuit en forêt procure des sensations très particulières et c’est en partie pour cette raison que j’avais accepté sans hésiter l’invitation de Julien à venir crapahuter sur ses terres dans les bois proches de Rueil-Malmaisons.

Julien, comme quelques autres des 18 coureurs présents ce samedi soir, est en fin de préparation pour la Saintélyon qui va arriver très vite dans moins de quinze jours maintenant. Sa préparation est minutieuse et semble laisser un minimum de place au hasard. Pour la dernière grosse sortie de son plan il a donc eu cette idée d’inviter qui le souhaitait à venir partager 25 kilomètres et 500 de dénivelé positif sur des sentiers qu’il connaît comme personne ou presque. Soucieux que toute la meute passe un excellent moment, il s’est même fendu de prévoir un ravitaillement à mi-chemin en camouflant dans un bosquet tout le nécessaire solide et liquide pour ses invités bluffés par tant d’attentions !

(c) Running Café

Au départ de la balade je suis content de retrouver les amis blogueurs SebRom, Noostromo, La pomme qui court, RunOnline. Fred Brossard et Patrick, le tenancier du Running café qui a publié dans la foulée une newsletter consacrée à la thématique du soir se sont également joints à la soirée. Je suis aussi ravi de faire enfin la connaissance de Morgan après quelques échanges sur les réseaux sociaux et par blog interposé. Enfin il est toujours enrichissant de rencontrer et d’échanger avec de nouveaux coureurs.

La sortie a été très plaisante et relativement variée tant en terme de terrain que d’allure. La troupe a veillé à rester le plus groupé possible, les pauses ont été nombreuses, j’ai eu l’impression que tout le monde profitait pleinement du moment. A cette occasion j’ai renoué avec la boue, la marche dans les montées à fort pourcentage et mes chaussures de trail que j’avais laissées au placard depuis le mois de mars dernier. Les descentes très rapides dans l’obscurité totale à la seule lueur des lampes frontales m’ont procuré énormément de plaisir, tout comme cette chenille humaine évoluant dans les sentiers mono trace boueux. Les derniers kilomètres de bitume qui furent l’occasion de tirer quelques bouts droits m’ont rappelé que les efforts consentis sur un terrain aux allures de montagnes russes pouvaient rapidement peser dans les jambes.

Julien, Master of Ceremony

De retour à notre point de départ, nous avons eu la très bonne surprise de découvrir que Julien avait transformé le coffre de sa voiture en véritable réserve alimentaire dans laquelle chacun a pu trouver un peu de réconfort en dégustant un sandwich et en sirotant une bière fraîche.

Nul doute, à défaut d’y participer, que je suivrai attentivement mes camarades engagés sur la 59ème édition de la Saintélyon le 2 décembre prochain !

17 réflexions sur “Saturday Night Frontale #1

  1. Merci de ta participation et de ce témoignage !
    Le retour en terre boueuse semble s’être bien passé. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à guider tout ce petit monde et voir les loupiottes à la queue le leu arsouiller dans les montées et les descentes ;)

  2. Même dans la boue Jahom volait! On a vu ceux qui en avaient gardé sous la semelle à la fin! Cette petite séance de VMA (si si j’y étais avant de ralentir…) m’a bien dégagé les bronches :-)

    1. objection votre honneur ! dans le sentier rectiligne avec pas mal de boue qui longeait un mur j’étais derrière Nicolas Laquathus et j’ai décroché bien involontairement, tout englué dans la boue. La galère. Mais c’est vrai qu’une fois de retour sur le bitume après ce passage difficile j’ai décidé de me faire plaisir pendant quelques centaines de mètres :)

      1. d’ailleurs on n’a même pas pris le temps de regarder les « frises » qui ornaient le mur !
        Il faudra revenir. Surtout que si vous regardez la trace dans le bois, on est loin d’avoir tout exploité…

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